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1 Fev 2012 (FM 98,3) ( Les Trouvailles a Jello avec Andre Deschenes) En vedette cette semaine; Leonard Cohen / Old Ideas
LA CHRONIQUE EN FORMAT MP3
De son propre aveu, l\'écriture est, pour Leonard Cohen, un long et souvent douloureux processus. Ce qui explique pourquoi, à 77 ans, l\'indispensable poète canadien, obsédé par la juste syllabe et le vers parfait, ne livre ici que son douzième album studio. ... Huit ans se sont déroulés depuis la parution du précédent Dear Heather\" huit années durant lesquelles Leonard Cohen a arpenté les plus grandes salles de spectacle du monde sans compromettre le souffle intime qui le relie à chacun de ses fans. Une longue tournée dont il a tiré deux albums live et un dvd et lui a permit de renflouer un compte en banque vidé par une manageuse sans scrupules. Aujourd\'hui personne ne viendra contester au vieux séducteur la légitimité de sa place au panthéon des chanteurs à textes anglo-saxons et ce n\'est pas ce très réussi nouvel album qui va remettre cet ordre des choses en question. De vieilles idées donc le composent : chansons en gestation depuis des décennies enfin accouchées ou clins d\'œil à son œuvre : Par son titre Amen réveille le souvenir de son célébrissime, Hallelujah, le texte de Crazy to love you fait allusion à Tower of Songs et ses arrangements n\'auraient pas dépareillé dans Songs of Love and Hate. Les arpèges de guitare au début de Darkness font écho à ceux de son premier succès The Partisan et tout au long de ces dix nouvelles superbes chansons, comme toujours, la voix crépusculaire de Leonard Cohen est soutenue par d\'aériens chœurs féminins. Une fois encore l’amour, les dieux et les anges le tourmentent ou l’enivrent et s’il voit l’obscurité se rapprocher, il pose sur son être vieillissant un regard ironique. « I love to speak with Leonard. He\'s a sportsman and a shepherd. He\'s a lazy bastard Living in a suit J’aime parler avec Leonard c’est un sportif et un berger. C’est un batard de fainéant qui vit dans un costume” confie t’il dans Going Home aux premières minutes de cet album qu’il termine par un constat familier « We find ourselves on different sides Of a line nobody drew » (On s’est retrouvé de différents côté d’une ligne que personne n’a dessiné), écho à la guerre entre l’homme et la femme autrefois chantée. Pour En Savoir Plus :
LEONARDCOHEN
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